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Les dernières publications du blog → Consulter les archives S'abonner à mon flux RSS Violettes impériales 18 nov 17 Barbara (2) 18 nov Violettes impériales C’est l’occasion de rappeler que Barbara, après avoir expérimenté la scène comme choriste dans Violettes impériales à Mogador, quitte une famille où la vie est devenue difficile et débarque à Bruxelles en 1948. Elle compte sur l’aide d’un cousin éloigné, Sacha Piroutsky, d’origine russe comme elle, chef d’un […] Barbara (2) Violettes impériales C’est l’occasion de rappeler que Barbara, après avoir expérimenté la scène comme choriste dans Violettes impériales à Mogador, quitte une famille où la vie est devenue difficile et débarque à Bruxelles en 1948. Elle compte sur l’aide d’un cousin éloigné, Sacha Piroutsky, d’origine russe comme elle, chef d’un orchestre de balalaïkas et, à ses heures qui n’étaient pas perdues, proxénète. Elle s’enfuit de chez lui, connait l’errance difficile d’une jeune fille sans le sou. Elle trouve finalement asile à Charleroi et plus précisément à Marcinelle, dans un groupe d’artistes et dans une salle : La Mansarde. Elle y rencontre l’animateur du lieu, Yvan Delporte, qui « fait dans la bande dessinée » et animera les pages de Spirou (malgré Marcinelle, rien à voir, m’assure Jacques Mercier que je remercie, avec les trois frères Delporte : le sculpteur Charles Delporte, le chanteur, Paul Louka, et le poète Jacques Viesvil). Désormais entre Bruxelles et Charleroi, Barbara se fait des amis, « auditionne dans des petites boites ». Période de vaches maigres, qui la ramène à Paris, sans davantage de succès. Ensuite, retour à Bruxelles, pour y ouvrir avec des amis la « maison de Boondael ». Barbara a besoin d’un pianiste : ce sera la géorgienne Ethery Rouchadze, venue à Bruxelles pour y travailler avec Eduardo del Puyo. Rencontre avec un jeune avocat belge, « grand manipulateur, absolument magique » : « C… », avec lequel elle se marie en 1953. C’est par lui qu’elle a « entendu parler pour la première fois des peintres Archimboldo et René Magritte, du poète surréaliste Paul Nougé » (p. 78). Simple mention, hélas, car on aurait aimé d’autres détails. La période bruxelloise se poursuit dans un autre lieu, une friture appelée « Le Cheval blanc », chaussée d’Ixelles, au fond de laquelle s’ouvre une salle où Jo Dekmine venait d’officier ; puis dans une boite de la rue de la Pépinière, toujours avec Ethery. Les choses sérieuses commencent dans les années 1954-56, pendant lesquelles la chanteuse se partage entre Bruxelles et Paris. À Bruxelles, les premiers passages à la radio avec Angèle Guller, un engagement par Jo Dekmine qui anime alors la Tour de Babel, Grand-Place. À Paris, ce sont les débuts dans les cabarets de la Rive Gauche : L’Écluse, Chez Moineau, etc. Fin de la période belge, qui aura tout de même duré environ sept années. La biographie de Nougé par Olivier Smolders en dit un peu plus (pp. 180-182). Cette Ethery est l’Ethéry des Cartes transparentes de Paul Nougé, précisément datées du premier semestre 1952 (publiées dans Des mots à la rumeur d’une oblique pensée ). « C… » est Claude Sluys, qui s’adonne à la prestidigitation, et qui, en outre, semble avoir rendu de plus grands services professionnels à la grande dame en noir que ce dont elle se souvient ici. Dommage aussi que Barbara n’ait rien écrit dans ses Mémoires , qui concernât les fameux « textes à chanter » composés pour elle et Ethéry par Nougé, et dont ne subsiste que le texte (repris dans L’Expérience continue ). Violettes impériales C’est l’occasion de rappeler que Barbara, après avoir expérimenté la scène comme choriste dans Violettes impériales à Mogador, quitte une famille où la vie est devenue difficile et débarque à Bruxelles en 1948. Elle compte sur l’aide d’un cousin éloigné, Sacha Piroutsky, d’origine russe comme elle, chef d’un orchestre de balalaïkas et, à ses heures qui n’étaient pas perdues, proxénète. Elle s’enfuit de chez lui, connait l’errance difficile d’une jeune fille sans le sou. Elle trouve finalement asile à Charleroi et plus précisément à Marcinelle, dans un groupe d’artistes et dans une salle : La Mansarde. Elle y rencontre l’animateur du lieu, Yvan Delporte, qui « fait dans la bande dessinée » et animera les pages de Spirou (malgré Marcinelle, rien à voir, m’assure Jacques Mercier que je remercie, avec les trois frères Delporte : le sculpteur Charles Delporte, le chanteur, Paul Louka, et le poète Jacques Viesvil). Désormais entre Bruxelles et Charleroi, Barbara se fait des amis, « auditionne dans des petites boites ». Période de vaches maigres, qui la ramène à Paris, sans davantage de succès. Ensuite, retour à Bruxelles, pour y ouvrir avec des amis la « maison de Boondael ». Barbara a besoin d’un pianiste : ce sera la géorgienne Ethery Rouchadze, venue à Bruxelles pour y travailler avec Eduardo del Puyo. Rencontre avec un jeune avocat belge, « grand manipulateur, absolument magique » : « C… », avec lequel elle se marie en 1953. C’est par lui qu’elle a « entendu parler pour la première fois des peintres Archimboldo et René Magritte, du poète surréaliste Paul Nougé » (p. 78). Simple mention, hélas, car on aurait aimé d’autres détails. La période bruxelloise se poursuit dans un autre lieu, une friture appelée « Le Cheval blanc », chaussée d’Ixelles, au fond de laquelle s’ouvre une salle où Jo Dekmine venait d’officier ; puis dans une boite de la rue de la Pépinière, toujours avec Ethery. Les choses sérieuses commencent dans les années 1954-56, pendant lesquelles la chanteuse se partage entre Bruxelles et Paris. À Bruxelles, les premiers passages à la radio avec Angèle Guller, un engagement par Jo Dekmine qui anime alors la Tour de Babel, Grand-Place. À Paris, ce sont les débuts dans les cabarets de la Rive Gauche : L’Écluse, Chez Moineau, etc. Fin de la période belge, qui aura tout de même duré environ sept années. La biographie de Nougé par Olivier Smolders en dit un peu plus (pp. 180-182). Cette Ethery est l’Ethéry des Cartes transparentes de Paul Nougé, précisément datées du premier semestre 1952 (publiées dans Des mots à la rumeur d’une oblique pensée ). « C… » est Claude Sluys, qui s’adonne à la prestidigitation, et qui, en outre, semble avoir rendu de plus grands services professionnels à la grande dame en noir que ce dont elle se souvient ici. Dommage aussi que Barbara n’ait rien écrit dans ses Mémoires , qui concernât les fameux « textes à chanter » composés pour elle et Ethéry par Nougé, et dont ne subsiste que le texte (repris dans L’Expérience continue ). 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